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S’il y a une série à découvrir en urgence, ce pourrait bien
être le manga Dandadan. Publiée
depuis 2021 au Japon, l’œuvre est éditée en France par Crunchyroll. Son succès
est quasi instantané. Netflix décide alors de commander une adaptation en animé
qui dès sa diffusion a battu tous les records en termes d’audience et de
réception critique. Expliquons ici pourquoi Dandadan est une œuvre à découvrir
en urgence.
A partir de cette trame loufoque, Tatsu Yukinobu nous emmène
dans une série d’aventures où rien ne se passe jamais comme prévu, où nos héros
vont se confronter à un monde surnaturel et faire face à des esprits vengeurs,
des Aliens adeptes de chirurgie sans anesthésie, de Kaiju, de Yokai, des
possessions. Le récit alterne à la fois un humour décomplexé à du drame. La
rencontre avec les monstres conduit à des flashbacks pour comprendre pourquoi
ils ont choisi ou ont été condamnés à suivre cette voie. Le manga se permet
alors de traiter de sujets graves, pesants nous prenant toujours par surprise. Aucune
histoire ne ressemble aux Autres.
La force, la fascination, exercées par Dandadan résident en partie dans l’incroyable maîtrise graphique.
Il n’est pas exagéré de dire qu’il recèle certaines des plus belles pages vues
dans des mangas. Il y a d’abord l’incroyable bestiaire qui se déploie page
après page et qui emprunte autant au foklore japonais, à la pop-culture
japonaise mais aussi à l’univers geek. Imaginer que vous passiez de Ring à Chihiro en passant par Pacific Rim voire Gantz. C’est la proposition incroyable offerte par
Dandadan : nous surprendre à chaque tome.
En plus de cette orgie de références, le titre s’appuie sur
des dessins qui marquent la rétine. Les double-pages sont éclatantes, les
cadres vertigineux défient la perspective. Les scènes de combat sont dantesques
exploitant autant la richesse des personnages que la diversité des
décors : on s’affronte partout où se niche le surnaturel avec une
attention particulièrement à la vitesse des créatures de l’Autre-Monde.
Dandadan est une
œuvre qui fait énormément rire. D’abord des situations cocasses : la
recherche des boules dorées ; le caractère irascible du démon Mémé Turbo
réincarné en Maneki Neko ; la timidité maladroite du héros ; la
grand-mère de l’héroïne, exorciste à ses heures… Il y a ensuite le
politiquement incorrect qui irradie les nombreuses séquences : les
référence sexuelles, les situations de malaise, les commentaires réguliers, les
prises de tête. Chaque tome se dévore d’une traite et surprend toujours par son
extrême originalité et son imprévisibilité.
Ensuite, le manga profite de personnages secondaires
remarquablement écrits et caractérisés. En effet, le point fort de la série
c’est de voir se constituer titre après titre une équipe où d’anciens
adversaires, des camarades de classe viennent étoffer cette équipe
d’intervention hors du commun. Cela nourrit une énergie permanente dans les
dialogues, les interactions. Chaque membre a son moment de gloire et vient
apporter son aide à la résolution d’affaires plus que délicates. Cela maintient
intact la dynamique du manga.
Dandan a conquis
son public dès son 1er tome. La
sortie récente du 16ème opus a confirmé toute la force de cette
série qui est entrain de marquer l’histoire du manga.
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