La noix de toutes les convoitises
La noix de Bétel fruit, poussant sur sur le palmiers dont les vertus énergétiques et exitantes est connue depuis des générations. Les tribus aborigènes en mangent lors des fêtes et des cérémonies. A Taïwan, sa consommation s'est développée avec la croissance économique, le stress et la recherche de compétitivité au point de devenir la deuxième production agricole du pays derrière le riz. Les routiers, les ouvriers par exemple en consomment beaucoup pour rester éveillé et en chique plusieurs par jour.
Ce commerce est devenu si lucratif que les agriculteurs ont parlé d'or vert. Beaucoup se sont spécialisés dans la production exclusive de cette noix. Même si depuis 2014, le gouvernement a tenté (sans succès jusqu'à maintenant) d'en réduire la consommation car la consommation excessive de noix entraîne des cancers des voies aérogustative, sans oublier l'addiction qu'elle provoque.
Mais le commerce est trop juteux. Des points de ventes (petites épiceries, kisoques) se sont multipliés partout dans l'île. Et pour attirer le consommateur, les propriétaires ont engagées des vendeuses, souvent jeunes, habillées en tenues légères dont le seul but est d'attirer le regard des clients et les convaindre de s'arrêter dans telle échoppe pour acheter les noix.
Pour qu'elle soit parfaitement visible, les magasins ont toutes des murs en verre, transparent. Avec le temps, ces vendeuses sont devenues, malgré elles, des icônes de la culture taïwanaise défendues autant par les propritétaires que des associations féministes. Des photographes ont aussi mis en lumière le quotidien de ces vendeuses aux histoires diverses : recherche de petits boulots, échecs scolaires...
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