Séoul a besoin de place. Imaginez que près de la moitié des 50 millions de sud-coréens vivent dans la zone urbaine de la capitale Un défi pour les pouvoirs publics, une aubaine pour les architectes et promoteurs qui tout en agrandissant la ville sur ses périphéries ont aussi entrepris le réaménagement des îles du fleuve Han.
C'est le cabinet group8asia qui a remporté le concours organisé par la municipalité de la métropole de Séoul. L'enjeu : aménager durablement l'île de Séoul. Le cabinet a propose son Seoul Green Dot, une "utopie où nature et sérénité" guident l'ensemble du projet selon les propres mots du cabinet. Ils conçoivent un pays imaginaire où ce sont les pratiques durables qui modifient le tissu urbain. Ce qui a retenu le choix du jury c'est le plan d'ensemble permettant des extensions futures. En effet la future île est conçue comme une imbrication de cellules indépendantes dont l'unité est conférée par un but commun : promouvoir des pratiques écologiques collectives et développer les approches culturels de l'environnement. La structure de l'ensemble est assez simple : la place, les docks, l'entrée... Ce qui est plus complexe c'est la verticalité invisible de la structure où production d'énergie, connexion, construction et nature se superpose au lieu de se côtoyer.
Avec le projet des îles flottantes, Séoul poursuit sa mue de métropole verte lorgnant vers le modèles régional qu'est Singapour.
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