peines dans la justice de la chine ancienne

La justice de l'empire du milieu ne s'est pas différenciée de celle de toutes les société pré-industrielles : sentences violentes, spectaculaires, publiques, droit de la victime en pointillés, justice inégale et peines parfois très exotiques. Dans un empire diversifié, gigantesque, la criminalité, le brigandage sont légion et l'une des mission des fils du Ciel consiste à pacifier ou du moins imposer une paix sociale partielle. La littérature chinoise se régale des thèmes des juges (Juges Bao et Ti), des fonctionnaires impériaux luttant à la fois contre la corruption des élites locales et des brigands parfois héroïques (au bord du fleuve). Les textes du loi ont donc foisonné et la codification s'est précisée tout au long des dynasties. Ainsi l'échelle des peines repose sur des règlements stricts, la publicité des sanctions sert (comme dans la France Moderne) à prévenir les éventuels contrevenants futurs. Certaines peines semblent très cruelles mais pas plus que celles qui régissaient la société de la France Moderne.

Les 5 peines originelles

Sanctions plongeant loin dans la période pré-impériale, ces punitions étaient originellement destinés aux esclaves, aux serfs avant d'être infligés à tous les citoyens de l'empire. Tatouage du nez, coup du nez, ablation des jambes, ablation des organes reproducteurs masculins, peine de mort (ébouillanter, écarteler, décapiter, stranguler, découper lentement) forme la hiérarchie des peines.