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Sanku Sakosen : la contre insurrection à la japonaise en photographies

La surprise de l'offensive des 100 régiments conduisit le haut commandement à lancer une opération de terreur contre tout le Nord et le de la Chine pour saper les fondements de la guérilla communiste. Le général Yasuji Okamura organise l'opération Sanku Sakosen, la politique des Trois Tout "Tue tout, brûle tout, pille tout", une vaste opération de terre brûlée qui touche 5 provinces chinoises : le Hebei, le Shandong, le Shaanxi, le Shanxi et le Chahar (région de Mongolie Intérieure). Il s'agit de couper la guérilla communiste de sa base en la privant de son soutien logistique, de ses aires de recrutement et de tout refuge.  Les actions entreprises impliquaient de brûler des villages, de confisquer du grain et, dans des lieux sélectionnés, de tuer tous les hommes âgés de quinze à soixante ans soupçonnés d'être des « ennemis ». Il s'agissait aussi d'enrôler des millions de paysans chinois (10 millions) avec l'aide du régime collaborateur du mandchoukouo pour construire des fortifications dans tout le Nord de la Chine afin de protéger les axes de transports. En fonction de l'avancée des opérations, les régions étaient divisées en zone "pacifiée" et "non pacifiée". 2 à 3 millions de civils périrent ainsi que 100 000 "combattants" communistes et au moins 10  millions d'habitants fuirent la zone.  La justification fournie après guerre par les officiers japonaise était que les communistes se cachaient  parmi les populations civiles et rurales et que leurs adversaires pratiquaient aussi la même tactique (voir la destruction de Changsha ou la destruction des digues du Fleuve Jaune). Argument bien faible au vue de l'ampleur des crimes de guerre. Et même si des quelques officiers et soldats tentèrent par la suite de "gagner" le coeur des populations civiles, l'ampleur des destructions, pillages et des massacres rendit caduque tout rapprochement. Militairement l'opération permit au front Nord et Central de ne pas subir d'attaques frontales de la part de Mao. Néanmoins il faut imputer ce recul communiste autant à la féroce répression qu'à la stratégie de Mao de se limiter à la guérilla et à épargner ses forces en vue du futur conflit civil. Cette action creusa encore le fossé entre l'armée japonaise et les civils chinois et renforça la position des communistes.  Yasuji Okamura sera condamné pour crime de guerre par le tribunal de Nankin mais sera grâcié par Jiang Jeshi qui l'engagea comme conseiller militaire dans la guerre civile.

Militant communiste peignant une fresque anti-japonaise


troupe communiste

civils en fuite

enfants soldats capturés par les japonais
village détruit



soldat japonais raflant le bétail

soldat japonais raflant le bétail


soldat japonais raflant le bétail

civils regroupés

civils en exode

exécution de prisonnier

exécution de prisonnier

déraillement de train suite à un sabotage

troupes communistes menant une embuscade


soldats communistes

l'exode


campagne ravagée

otages des japonais

village en feu



militant communiste

civils chinois réquisitionnés

soldats japonais tentant d'instruire des enfants chinois

civils en fuite

civils réquisitionnés

soldats japonais raflant le bétail

soldats communistes travaillant aux champs

prisonniers

village détruit

civils et militants communistes en repli

villages détruits
travaux forcés imposés aux civils chinois

enfants chinois avec des soldats japonais

enfants chinois avec des soldats japonais

enfants chinois avec des soldats japonais
enfants chinois avec des soldats japonais

travaux de force imposés aux paysans chinois

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