Publié par
herve
le
architecture
christian Volckman
Duval
Jour J
Néo Paris
Paris
Pecau
Remember Me
Renaissance
- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
Nous allons inaugurer une longue série d'articles sur l'histoire de la Chine entre 1937 et le milieu des années 1970. Prenant pour point de départ la guerre sino-japonaise, nous en verrons les grands phases et les ramifications pendant la guerre froide.
Le choix de lancer une offensive classique répond aux critiques virulentes et fondées des nationalistes reprochant aux communistes de ne pas assez s'investir dans la lutte anti-japonaise. Il s'agit aussi de répondre aux opérations anti-guérilla des Japonais. Enfin les communistes sont assez sûrs de leur force pour mener une telle opération. De 80 000 hommes en 1939, les troupes communistes sont montées à 400 000 hommes à la veille de l'offensive d'août 1940, répartis en 115 régiments formant la 8è Armée de route. Les officiers communistes sous la houlette de Peng Dehuai et Zhu De déclenchent une offensive dont les objectifs seront revus à la hausse : la destruction en premier lieu des lignes de chemins de fer pour saper la logistique japonaise puis l'attaque des villes tenues par les Japonais et leurs alliés collaborateurs. La première phase de l'offensive est un succès même si les chiffres font encore débat. 474 km de chemins de fer, 1502 km de route sabotés, 213 ponts et 11 tunnels, 37 stations détruits. d'après les communistes. Néanmoins, les chiffres japonais donnent 73 ponts, 3 tunnels, 5 château d'eau, 20 stations détruits et 44 km de chemin de fer perdus (chiffre très faible). En outre les systèmes de communication ont été touché : 146 km de câble de communication perdus !!. Un site minier de Jingxing mine de charbon a également cessé de fonctionner pendant 6 mois. Enhardis par leur succès (dû à la surprise), les communistes décident d'affronter l'armée japonaise et vont vite déchanter : la puissance de feu japonais décime les régiments communistes. Le bilan est lourd : entre 20000 et plus vraisemblablement 50 000 pertes côtés communistes contre 3 000 côté japonais. Des pertes dans les unités combattantes les plus chevronnées. Malgré l'ampleur de la contre-offensive nippone, Mao poursuit les opérations jusqu'au mois de décembre 1940 pour satisfaire les nationalistes.
Commentaires
Enregistrer un commentaire