A redécouvrir

le lotus building de Changzhou

 Changzhou est un métropole moyenne de la province du Jiangsu à l'Est de la Chine située à mi-chemin en Shanghai et Nanjing. En plein essor, elle modernise son patrimoine urbain. Le dernier projet livré concerne le quartier Sud de la ville, dynamisé par l'axe de développement en direction de Shanghai. Le cahier des charges étaient ambitieux : un bâtiment associé à 3,5 hectares de parc pour former un coeur culturel et social. Regardons le travail réalisé par le studio505 cabinet d'architecture australien

Adopter la forme du lotus répons à deux objectifs. Incarner d'abord le croisement des fonctions publiques, politiques et sociales. Le building complète en effet une partie du bureau de la planification, les nouvelles salles d'expositions et de la conférences.  La forme physique de l'immeuble a été déterminée aussi par la nécessité de créer une structure qui a une présence distinctive intégrée dans le socle culturel chinois et bouddhique. Cette fleur représente  la pureté du corps, de la parole et de l'esprit, comme flottant au-dessus des eaux boueuses de l'attachement et du désir. Le Bouddha est souvent représenté assis sur une feuille ou un bouton de lotus géant. Selon la légende, il serait né avec la capacité de marcher et partout où il mettait le pied, des fleurs de lotus s'épanouissaient. Ce bâtiment-repère vise à apporter la longévité et de la profondeur à la communauté en apportant une ambition architecturale irradiant sur toute le quartier. Pour renforcer cet impact visuel, un lac artificiel a été construit au pied du building dont au accède par le sous-sol. Celui-ci semble ainsi sortir du lac. Pour renforcer encore l'influence visuelle sur le visiteur, l'accès au complexe se fait par le sous sol.

Conçu comme une véritable sculpture végétale habitée (une des marques de fabrique du studio), le lotus fonctionne comme une cathédrale de lumière pour l'extérieur mais aussi pour l'intérieur. Couleur et verre se combinent pour créer une ambiance exaltante, apaisante quelque soit la météo.  Les nervures, les pétales proposent des graduations chromatiques associées à un design moderne presque futuriste. Le souci écologique et énergétique n'a pas été oublié. Le souci s'est centré sur le lac artificiel. 2500 pieux géothermiques ont été posés au fond du lac. Ils permettent d'utiliser toute la masse d'eau pour réchauffer ou refroidir le système de climatisation du lotus et des structures souterraines reprenant le système des pompes à chaleur.  

Réussite visuelle, le lotus building a tout de suite reçu l'adhésion de la population. Le quartier est devenu un lieu culturel majeur de la métropole. 

Commentaires

  1. Magnifique prouesse architecturale agréable à regarder, pensée pour profiter de la lumière et créer une ambiance apaisante grâce à ces couleurs; à la température, chaude comme froide grâce à l'énergie de la terre.Bravo à l'architecte australien c'est une réussite!

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