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archimusic : Federico Babina continue l'exploration des interactions entre les arts

Nous en parlons souvent, Federico Babino illustrateur et architecte, aime produire des oeuvre graphiques explorant des interactions étonnantes entre l'architecture et la langue, l'architecture et le cinéma ou encore l'architecture et la physionomie.

Sa dernière création s'intéresse à la musique en connectant de grands musiciens et la pierre. Selon les mots du créateur : 

"La musique et l'architecture sont intimement reliées par une connexion cosmique. Elles sont toutes les deux animées par un code sous-jacent, un ordre révélé par les mathématiques et la géométrie. La couleur et les nuances de la musique façonnent les formes et les volumes. La lecture horizontale donne quelques lignes mélodiques de base, la lecture verticale révèle à la fois l'harmonie et dissonance. Un bâtiment est comme une progression harmonique suivant le mouvement des cordes. La progression spatiale est semblable à la progression harmonique scandée par les instruments à cordes. Générer un rythme où alternent plein et vide reproduit  les séquences de notes et de silences"

Ainsi 27 compositeurs depuis Bach jusqu'à Amy Winehouse sont passés au crible de l'expression architecturale. Federico Babina tente de cerner ce qui peut incarner au mieux ces artistes : l'instrument, le style de musique, leur pas de danse. Et après cette analyse il traduit ces symboles dans les constructions. Cela donne trois archétypes présents : le bâtiment instrument (Miles, Davis, Chet Baker ou Jimmy Hendrix), le bâtiment physionomistes (Les Beatles, Michael Jackson,ou les Doors), le bâtiment harmonie dont la couleur symbolise le style de l'artiste (Manu Chao, Björk, Tle Police..).




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