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Le contexte est important. Il se situe en pleine offensive du Têt, cette attaque surprise menée par le FLNSV dans tout le Sud Vietnam contre les villes et les principales bases américaine. Cette offensive désastreuse provoquera un retournement décisif au sein de l'opinion publique américaine accélérant le processus de désengagement de l'Amérique sous Nixon. Dans les premières heures de l'attaque, des commandos vietcongs s'infiltrent dans Saïgon et attaquent les sièges du pouvoir, de la police, l'aéroport et même des ambassades (Etats-Unis, Philippines et Corée du Sud). Plusieurs quartiers de la capitale tombent momentanément aux mains des communistes. Les forces américains et sud vietnamiennes devront menées de lourdes opérations de ratissage pour reprendre le contrôle de la vielle.
L'analyse du cliché a conduit à une controverse historique importance. A l'époque la violence de la scène a amené à comprendre la scène comme un acte gratuit de barbarie typique du régime sud-vietnamien déjà fortement critiqué depuis les immolations de bonzes. La victime en simple chemise, jeune, les mains attachées contraste avec la froideur de l'officier. Et pourtant les faits tempèrent les images. Eddie Adams confessa longtemps après les évènements au moment de la mort de Nguyễn Ngọc Loan : "ce type était un héros. L’Amérique devrait le pleurer. Je déteste l’idée de le voir partir de cette manière, sans que personne ne connaisse rien de lui". Comment expliquer ce retournement ? La victime est en réalité un officier du Front National de Libération du Sud Vietnam également appelé Viet-Cong. Il vient d'être capturé par les forces sud vietnamiennes à côté d'une fosse commune où ont été jetés les corps de policiers sud vietnamiens et de leurs familles. En effet dans les premières heures de l'offensive, des commandos vietcongs dotés de listes noires sont chargés d'exécuter des policiers, des fonctionnaires du régime ainsi que leurs familles. Ces escadrons de la mort ont sévi dans toutes les villes tombées sous le contrôle du FNLSV. Le rôle de Nguyen Van Lem est encore sujet au caution : a-t-il participé aux exécutions ou a-t-il simplement assisté ? toujours est-il que parmi les victimes de trouve la famille du commandant adjoint de la police de Saïgon. Ceci suffit-il à justifier l'exécution ? non mais c'est tout le débat entretenu entre l'histoire et ce cliché. Est-ce un crime de guerre. La victime était-elle un prisonnier de guerre protégé par les conventions internationales ? Le recul de l'historien permet de ne pas se tromper dans l'interprétation. Loin d'être d'un témoignage de la barbarie d'un régime autoritaire et corrompu (qu'il est largement), il montrer la réalité de cette guerre civile interne marquée par des exactions sans nom des deux côtés.
et la controverse fait toujours rage (cf commentaires)
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