Jean Nouvel déclarait à propos des grands ensembles lors de l'atelier du Grand Paris qu'il préférait non la destruction mais de petites modifications de la structure. Cette nouvelle tendance semble convaincre de nombreux architectes à l'image de Bernd Zimmermann Architekten qui a réalisé une sensationnelle composition à Ludwigsburg en Allemagne.
Sans toucher à la forme extérieure d'une maison des années 1950, l'architecte a opéré une métamorphose élégante. Extérieurement il a couvert la façade d'un acier inoxydable reflétant l'environnement et rendant la maison presque "invisible" tant elle est intégrée par cet effet miroir à son quartier. Ciel, jardin et façade se mêle plongeant l'observateur dans une confusion des sens. Partant d'une maison de forme originale classique et peu stimulante mais typique de cet urbanisme des années 1950 qui a répondu à l'urgence du manque de logement, il a créé un lieu unique.
A l'intérieur tout a changé : nouveaux espaces, des galeries qui relient les différents niveaux, structure ouverte favorisée. Alors que les maison des années 50 multipliaient les petites pièces, ici on allège, on ouvre les possibilités en modulant l'espace. Même travail pour les ouvertures. Les Fenêtres existantes ont été fermées et remplacées
par de nouvelles ouvertures dans le toit et les murs de taille et de forme différente section. Moins de symétrie répétitive, utilisation accrue de la lumière naturelle d'où le recours à un puits de lumière.
Commentaires
Enregistrer un commentaire