A redécouvrir

la ville et ses déchets

New York est devenue le laboratoire des expériences architecturales innovantes. Entre le réaménagement des anciennes voies ferrées, le projet de ville verte auto-suffisante, les réflexions se multiplient sur l'avenir de ces espaces urbains. L'imposante métropole nord-américaine offre toutes les contradictions et les défis des mégapoles mondiales dans un contexte de réaménagement durable des métropoles et de réinvention du paradigme de la ville moderne créatrice de sociabilité.

Le cabinet Present architecture s'est intéressé à l'épineuse question des déchets urbains. A New York, cette question donne le vertige : 14 millions de tonnes de déchet par an, 300 millions de dollars consacrés à leur transport, un impact sur les gaz à effet de serre. L'idée est donc d'évacuer les déchets produits en les traitant au plus près de la ville et en les intégrant à un réseau de jardins et de promenade. En effet 30 % de ces déchets sont organiques dont potentiellement valorisables. Leur solution : le green loop "la boucle verte", un centre de compostage au niveau de la rue avec un parc public surélevée assez grand pour accueillir éventuellement des établissements d'enseignement et des jardins de quartier pour le ski de fond en hiver.  Le tout installé sur l'eau pour limiter la pénurie de foncier dans la métropoles. Les architectes ont ainsi imaginé de construire un réseau de green loop sur le front de mer de New York profitant au maximum des réseaux de transports, routiers, fluviaux et maritimes en offrant des espaces de sociabilité et des possibilités de jardins solidaires. Le projet soulève quelques questions. Si les deux architectes considèrent que les odeurs « peuvent être contrôlées grâce à l’installation industrielle », la cohabitation avec les populations locales posent problème.  L’aspect financier de la mise en confinement de telles installations reste à estimer. Surtout ce projet ne peut être viable sans une vraie réflexion sur nos émissions, donc notre réduction des déchets et leur tri.

Commentaires

  1. Très intéressant. Mais le contrôle et la limitation des odeurs m'interpelle... on arrive pas vraiment à le faire pour les CSDU, alors pour de la matière organique en dégradation bon courage...

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  2. Intéressant, j'aime ce genre d'idées qui se développent! C'est le début de notre amour pour notre belle vieille Terre Nature, de toutes les façons faut qu'on se bouge autrement c'est elle qui va nous manger.

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