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herve
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Une des oeuvres qui a fait la célébrité du cabinet. Exprimant le désir de nature en ville, l'immeuble illustre le style de l'artiste : nouveauté dans la tradition locale. Les pots de fleur font référence aux traditionnels jardinières ornant les appartements parisiens. La construction des appartements est quant elle innovantes. Les murs porteurs ont été allégés voire supprimés tandis que l'utilisation du ductal (matériau aussi résistant que le béton classique mais plus malléable, déformable) offre à la façade une gamme de lignes originales. Notée que la balcon est entièrement occupé par les bambous !!!
Toute la créativité de lit dans le titre. Le ginko biloba est cet arbre qui résista à la bombe d'Hiroshima. Ici le projet d'éco quartier s'est développé sur une ancienne zone marécageuse asséchée. Seul vestige de ce passé les arbres qui ont donné le nom à la structure mêlant maison basse sur plateforme, jardins discrets et des cours/jetées s'avançant au dessus du vide comme des excroissances de la masse végétale.
"La hauteur est le sujet écologique
débattu dans toutes les municipalités : la ville ne peut s’étendre
indéfiniment sur les espaces libres, et la densification passe alors par
une surélévation du tissu urbain. En France pourtant, l’urbanisme
« villageois » semble résister ici et là, et s’opposer diamétralement à
l’idée de hauteur, avant même d’en considérer les potentialités. Bénéficiant
d’une exception au plafond parisien des 37 mètres, l’édifice culminant
de la tour M6B2 atteint les 50 mètres. Végétalisée à l’aide d’espèces
issues de milieux sauvages, elle devient semencière : elle permet aux
vents de diffuser des graines de rang 1 dans son environnement immédiat,
devenant alors un outil d’aménagement mais aussi de régénération à
l’échelle de la métropole parisienne, sur laquelle elle distille une
aura « green ». Loin de l’exploit ou de la provocation, la hauteur
permet ici de rejoindre une aspiration primordiale pour l’environnement
urbain : la biodiversité. Son revêtement de titane génère des effets de
moirage qui contribuent à son aspect changeant. Si sa morphologie
organique illustre sa fonction, sa vêture redonne ses lettres de
noblesse à son programme : car il s’agit là de 18 étages de logements
sociaux dans Paris intra-muros, dotés de balcons filants en plein ciel. Le
cœur d’îlot s’étend, lui, comme une prolongation de la façade végétale,
drapant jusqu’aux pieds des autres bâtiments. Ces derniers, plus bas,
aux géométries franches et aux façades métalliques (zinc, aluminium),
sont postés de part et d’autre, tenant les angles des rues. On peut
alors déambuler dans un jardin protégé, comme hors de la ville, entre
arbustes et tapis de bruyère." Edouard François
Tour sur pilotis, le complexe ressemble à une forêt dressée à l'écart de la métropole de New Dehli au pied d'un plan d'eau. Une palmeraie alliant luxe occidental et esprit indien.
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