au de-là de la tour

Une des grandes recherches actuelles dans la construction des immeubles s'intéresse à faire des façades des structures mobiles. En Corée du Sud, un projet vise à créer une tour en partie invisible en jouant sur des capteurs de lumières et le point de vue du public. 

Un autre projet asiatique accentue cette volonté de tour aux formes mouvantes. Kuala Lumpur prévoit de construire une nouvelle tour et  a ce titre ouvert un appel aux projets. Parmi les propositions, le cabinet REX imagine une "Tour Equateur" possédant un voile rétractable, de 80 mètres minimum. Classique à l'intérieur (bureaux, vestibule, observatoire), c'est sur la façade que ce cabinet fait différence.

Il existerait deux tours. Celle de jour serait enveloppée d'un pare-soleil  tracté par des planchers mécaniques et des équipements hydrauliques permettant de bloquer 85 % de la lumière solaire sur toutes les façades du bâtiment sans nuire à la vue sur la ville. Un revêtement extérieur argent  rejette ainsi de la chaleur, tandis qu'un revêtement noir à l'intérieur améliore la lisibilité visuelle du paysage urbain. La nuit le voile est levé révélant la structure interne de la tour.  Ce cabinet réussit non pas à choisir entre protection solaire et exposition mais à les associer. Il ajoute en outre une réponse claire aux objectifs de tour verte en limitant les besoins de climatisation, en renforçant la circulation interne de l'air.

Cette tour ouvre une nouvelle voie pour le design des buildings, véritable gouffre et gâchis énergétique.