A l'orée 2025, Paris aura achevé la plus spectaculaire mutation de son espace depuis les travaux d'Haussman. Sous l'appellation Grand Paris, se regroupe une transformation de l'environnement parisien en lien avec l'exigence du durable, une refonte de l'habitat collectif, un rapport centre-périphérie décloisonnant la couronne, une nouvelle architecture des transports intégrant la dimension régionale de la métropole.
Dans le cadre de ces travaux, plusieurs expositions ont présenté les futures orientations. L'une des premières présentaient les recherches de l'Atelier du Grand Paris, structure collaborative où les plus grands architectes hexagonaux et européens mettent en commun leur vision de la métropole du XXIè siècle.
La dernière en date (du 17 décembre 2013 au 2 mars 2014) a été organisée par l'organisme chargé de mettre en oeuvre les futurs travaux : la Société du Grand Paris. Elle présente le visage du prochain Grand Paris Express, le futur arc de transports rapides et automatiques autour de la région Île de France. 200 kms de nouvelles voies, 72 gares , 4 nouvelles lignes et 2 extensions de lignes sont programmés. Les instances ont imposé aux architectes des futures gares, dépôts et autre sites de maintenance deux chartes : celle des gares définies par Jacques Ferrier et celle des sites de maintenance élaborée par le cabinet Barton Wilmore ce qui est une nouveauté car si les gares ont souvent été la cible de projet esthétique, les bâtiments annexes ont souvent été délaissés (voir l'entrée des gares en France..). Chaque bâtiment donc doit respecter les impératifs de durabilité et d'environnement mais en plus chaque bâtiment doit à la fois avoir une identité propre et s'ancrer dans le projet d'ensemble du réseau. Les gares par exemple devront par exemple s'intégrer dans leur environnement, coller avec les zones d'habitats et de commerce qui seront construites. En même temps elles devront s'apparenter à des variations au sein de la mélodie d'ensemble du réseau. Distinctes les unes des autres et partageant un air de famille.
L'exposition s'attarde sur un aspect du projet : la future ligne 15. Elle montre l'ambition architecturale : expérience sensorielle, ambiance, intégration bâtiment quartier, identité du réseau. Un enjeu de taille qui montrer comme à Naples le regain d'intérêt pour le métro.
Est ce que les travaux ont aussi été pensés pour améliorer la protection de la ville vis-à-vis des risques naturels (crue centennale de la Seine) ? aménagements spéciaux par exemple ? ou bien cela ne portait que sur les bâtiments ?
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