A redécouvrir

la ville ? maladie ou remède ?

50 % de l'humanité se regroupe dans les aires urbaines, 70 %  à l'orée de 2050.  La ville produit sur l'homme et son environnement un ensemble de dérèglements, de dysfonctionnements uniques. Ce constat avait déjà amené en 1860 Olmsted urbaniste et hygiéniste américain a préconisé l'introduction de parcs, d'allées, de banlieues aérées afin de limiter la propagation des épidémies en purifiant l'air des miasmes.  Ebenazer Howard l'urbaniste anglais a réclamé en 1902 la naissance de la ville-jardin plus réduite, moins dense en remplacement des vastes ensembles urbains telle Londres.



Le débat vient d'être relancé par le MIT. L'université vient en effet de lancer une étude portant sur 8 des plus importantes aires urbaines des Etats-Unis. Le but est de voir comment chacune de ces entités, par ses  aménagements urbains, ses contraintes socio-économiques, ses choix politiques a engendré des problèmes de santé publique : troubles respiratoires, dépression, obésité. La carte extraite du rapport est instructive.


 Les chercheurs ont ainsi offert aux architectes, designers un ensemble de données sur lequel appuyer leur démarche intellectuelle et artistique. Ils ont en quelque sorte validé la tendance actuelle à piétonniser les villes, développer le green design, privilégier les constructions durables, insister sur les structures lumineuses
La ville comme médecine préventive des maux de la modernité, l'idée des fascinante. Leurs études insistent aussi sur le fait qu'une variété de solutions est possible, inscrite dans une démarche de construction de paysages urbains globaux, incluant l'ensemble du territoire métropolitain.
L'architecte comme thérapeute des maux modernes,  c'est le défi à relever !!

Commentaires

  1. voici un article qui peut peut être t'intéresser : http://www.maxisciences.com/ville/quoi-ressemblera-la-ville-de-demain_art25271.html

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