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La High Line de New York fait des émules

Je vous ai déjà parlé du projet presque achevé de reconversion d'une portion de la ligne aérienne en jardin/parc suspendu. Il semblerait que le concept soit en passe de redevenir le nouvel alpha et oméga des grandes métropoles mondiales.
 Sans remonter aux célèbres jardin babyloniens, les métropoles modernes New York se sont vite couvertes de jardins privatifs modernes dominant les gratte Ciel.

 Le Japon -encore lui- a apporté une autre dimension en concevant des jardins, des parcs associés à des musées sur les surface horizontales de ces gratte ciel. Mais ce qui semblait être réservé au Japon et à sa contrainte spatiale, déborde largement sur les autres métropoles. 



Dans le cadre de reconversion d'espaces déclassés, de transformation de territoires laissés libres par la disparition/limitation du trafic automobile et d'invention de nouveaux usages, le jardin suspendu apparaît comme une réponse adaptée aux nouveaux standards de la vie urbaine. Deux exemples : 
L'architecte britannique Thomas Heatherwick projette de bâtir un nouveau pont sur la Tamise afin de relier le quartier Nord et le quartier Temple jusque là séparés par la rivière. La nouveauté serait de dédier ce pont à la verdure, au piéton. Une idée audacieuse pour rapprocher le public de sa rivière en lui offrant l'occasion de la côtoyer à l'abri des voitures. En proposant cette route verte, il vise à casser la géographie segmentante des quartiers en créant des synergies là où par l'inertie de l'espace et de l'histoire n'existait qu'une frontière.
Le Paris, dans son volet habitat propose également la constitution de jardins suspendus privatifs et publics.  A la fois dans le cadre du Futur Grand Paris prévu à l'horizon 2030 mais également dans les politiques de rénovation urbaines à l'image du projet d'immeuble  de Rudy Ricciotti pour le quartier Chevaleret-Tolbiac dans le XIIIè.

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